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Batteries lithium : 10 gestes qui évitent l’incendie (NC)

02/09/2025

Batteries lithium : 10 gestes qui évitent l’incendie (NC)

Pourquoi ça brûle (et vite) — l’essentiel

 

Les batteries lithium-ion stockent beaucoup d’énergie. En cas de surchauffe, choc, surcharge ou défaut, une cellule peut entrer en emballement thermique (thermal runaway) : elle chauffe, dégaze, peut s’enflammer et contaminer les cellules voisines.


Contexte NC : chaleur ambiante, ventilation parfois insuffisante, batteries réutilisées faute d’approvisionnement.

 

 

Signaux d’alerte

 

  • Gonflement, chauffe anormale, odeur âcre
  • Cliquetis / crépitements, fumées blanches/grises
  • Chargeur/câble non conforme ou abîmé

 

 

6 gestes anti-incendie (atelier & bureau)

 

  • Matériel certifié : batterie + chargeur compatibles, marques identifiées.
  • Inspection rapide avant usage : coque fissurée, gonflement, bornes oxydées → hors service et isolée en récipient métallique ventilé.
  • Zone de charge dédiée : surface incombustible, ventilée, loin des cartons/solvants.
  • Jamais couvrir pendant la charge ; espacer les batteries.
  • Éviter la charge de nuit ; privilégier la présence + détection.
  • Détection & coupure locale proches ; extincteur eau pulvérisée à portée (et si possible spécifique Li-ion/AVD).

 

 

Kit “zone de charge lithium” (base)

 

Armoire/caisson métallique ventilé, bacs métalliques, multiprises protégées, détecteur fumée/thermique + alarme, signalétique (zone de charge/coupure), extincteur eau pulvérisée (+ Li-ion/AVD si possible), conteneur métal pour batteries endommagées, registre de charge.

 

 

Procédure d’urgence (6 étapes)

 

  • Repérer / Alerter (fumée blanche, odeur, crépitements).
  • Couper l’alimentation si possible sans risque.
  • Isoler loin des combustibles si pas d’incendie déclaré.
  • Refroidir massivement à l’eau (seau, RIA) ou utiliser AVD ; CO₂ seul = peu efficace (ne refroidit pas).
  • Évacuer / Appeler 18 ou 112 ; portes fermées derrière soi.
  • Surveiller longuement : risque de ré-emballement.

 

 

Fin de vie

 

Stocker pour recyclage en récipient métallique (couvercle non hermétique), séparées par matériau inerte. Filiaire agréée.

 

 

Conclusion


Avec une zone de charge pensée, 6 gestes clés et une procédure claire, le risque Li-ion en NC se maîtrise très bien — sans exploser le budget.

 

 

Sources et liens

 

INRS – Batteries au lithium : risques et prévention : https://www.inrs.fr

NFPA – Lithium-ion battery safety (en) : https://www.nfpa.org

CNPP – Dossiers techniques prévention incendie & retours d’expérience : https://www.cnpp.com

Formation incendie réalité virtuelle Nouvelle-Calédonie

02/09/2025

Formation incendie réalité virtuelle Nouvelle-Calédonie

Le contexte : pourquoi la VR/RA change la donne en NC

Former au risque incendie, c’est simple sur le papier, plus compliqué sur le terrain : disponibilités, météo, logistique de bac à feu, autorisations, sécurité… En NC, s’ajoutent les distances, les délais d’approvisionnement et les coûts de déplacement. Résultat : on repousse, on condense, on “fait vite”.

La réalité virtuelle (VR) et la réalité augmentée (RA) contournent ces freins : vous simulez des départs de feu réalistes (bureau, atelier, cuisine, salle serveur), vous répétez autant de fois que nécessaire, vous suivez les indicateurs en direct… tout en restant en sécurité. Et surtout, on peut former plus de personnes en moins de temps, sans bloquer l’activité.

 

Preuves d’efficacité : ce que dit la pédagogie (et le terrain)

Immersion = attention + émotion

Les scénarios VR plongent l’apprenant dans une situation crédible : flammes, bruit, fumée, stress simulé. Le cerveau encode mieux ce qui fait sens et émotion. Résultat : meilleure mémorisation et transfert des gestes (tirer la goupille, viser la base des flammes, balayer).

 

Répétition sans risque

En VR, on recommence immédiatement après une erreur. L’apprenant voit ce qui se passe s’il oublie d’alerter, s’il choisit le mauvais extincteur, s’il bloque une issue… sans mettre quiconque en danger. La courbe d’apprentissage s’accélère.

 

Feedback instantané et traçable

Le formateur dispose d’indicateurs précis : temps de réaction, choix de l’agent, distance de tir, réussite/échec par scénario. On passe du “ressenti” au mesurable, utile pour la preuve de formation et l’amélioration continue.

 

Engagement et accessibilité

La VR est ludique (sans être un gadget) et inclusive : pas besoin d’être sportif pour apprendre, on peut ajuster l’intensité, ménager les appréhensions. Les équipes non techniques s’y prêtent volontiers.

 

Conclusion pédagogique : 

La VR/RA ne remplace pas tout. Elle complète intelligemment la théorie, les démonstrations réelles, et — au besoin — un tir sur bac à feu. L’ensemble construit une compétence durable.

 

 

Comment calculer le ROI de la formation VR/RA (simple et actionnable)

Étape 1 — Définir l’objectif business

  • Réduire la fréquence des départs de feu mal gérés.
  • Réduire la gravité (intervention plus rapide, bon extincteur, évacuation efficiente).
  • Former plus de personnes au même budget (ou budget moindre).
  • Limiter l’arrêt d’activité le jour de la formation (sessions plus courtes, sur site).
  • ou autres objectifs spécifiques

 

Étape 2 — Identifier vos coûts actuels

  • Coût de formation traditionnelle : bac à feu, consommables, autorisations, déplacement, immobilisation du site, heures stagiaires.
  • Coût caché : replanification, météo, sites multiples, temps d’attente entre les essais.
  • Coût du risque (de référence) : pertes potentielles liées à une mauvaise intervention (voir méthode ALE : SLE × ARO dans votre diagnostic global).

 

Étape 3 — Chiffrer l’option VR/RA

 

  • Investissement formation (prestation externe ou location/achat + maintenance).
  • Temps stagiaires (souvent 30–45 min par groupe avec un bon rythme).
  • Taux de couverture (nombre de personnes formées/an).
  • Données de performance (temps d’alerte, choix d’agent, réussite scénarios) → servent d’indicateurs.

 

Étape 4 — Quantifier les gains

 

Gains directs :

  • Diminution des coûts logistiques (transport, consommables, mobilisation).
  • Augmentation du nombre de personnes formées à budget constant.
  • Temps de production perdu réduit (sessions courtes, sur site).

Gains indirects :

  • Moins d’erreurs le jour J (bon extincteur, geste juste, alerte rapide).
  • Moindre gravité (feu maîtrisé plus vite → dégâts limités).
  • Effet assurance (à moyen terme : meilleure maîtrise des risques, image).

 

Étape 5 — Calculer

  • Coût actuel (traditionnel) – Coût VR/RA = Économies annuelles
  • Pertes évitées liées aux erreurs/retards (estimation prudente) = Gain sécurité
  • ROI = (Économies + Gain sécurité − Surcoût éventuel) / Coût VR/RA
  • Payback = Coût VR/RA / (Économies + Gain sécurité)

 

Astuce :

Faites trois scénarios (prudent / médian / ambitieux) et décidez sur le médian. Gardez le prudent pour rassurer la direction financière.

 

 

 

Études de cas & résultats attendus (chiffrés en XPF)


Cas A — Commerce de centre-ville (ERP M, 12 salariés, Nouméa)

  • Avant (classique) : 1 journée/ an, 12 pers., logistique bac à feu → 350 k XPF (tout compris).
  • Après (VR + brief extincteurs) : 2 demi-journées, 12 pers. → 240 k XPF.
  • Économies directes : 110 k XPF/an.
  • Gain sécurité estimé (réaction + bon agent : feu limité) : 50 k XPF/an (prudent).
  • ROI ≈ (110 + 50 − 0) / 240 = +67 % la 1ʳᵉ année. Payback : immédiat.

 

Cas B — Atelier mécanique (1 000 m², Ducos, 25 salariés)

  • Avant : formation bac à feu + déplacements sites → 750 k XPF.
  • Après : VR/RA + module “charges de batteries / solvants” ciblé → 560 k XPF.
  • Économies : 190 k XPF/an.
  • Gain sécurité (choix agent + alerte + confinement) : ≥ 250 k XPF/an (sur la base d’un quasi-incident passé).
  • ROI ≈ (190 + 250) / 560 = +78 %. Payback < 8 mois.

 

Cas C — Hôtel type O (80 chambres)

  • Avant : 3 vagues de formation + bac à feu (nuit/jour), perturbations → 1,4 M XPF.
  • Après : VR multi-scénarios (cuisine, chambre, local technique) + évacuation guidée → 1,05 M XPF.
  • Économies : 350 k XPF/an.
  • Gain sécurité estimé (réduction temps de réaction et erreurs) : ≥ 500 k XPF/an.
  • ROI ≈ (350 + 500) / 1,05 M = +81 %. Payback : < 1 an.

 

Lecture : 

La VR/RA “gagne” à la fois sur le coût de réalisation et sur la qualité de l’apprentissage. En NC, la logistique (transports, météo, multi-sites) renforce cet avantage.

 

 

Formation incendie réalité virtuelle Nouvelle-Calédonie : mise en œuvre

Qui former et à quel rythme ?

  • Tout le monde : accueil sécurité (30–45 min), recyclage annuel rapide.
  • Équipes EPI / guide-file & serre-file : scénarios “stress test” + coordination.
  • Métiers à risques : ateliers solvants, cuisines, zones de charge Li-ion, tableaux électriques.

 

Parcours type (2 h)

  • Brief pédagogique (triangle du feu, classes, alerte) – 20 min.
  • Scénarios VR/RA (2 à 3 contextes adaptés) – 60 min.
  • Debrief + gestes clés (extincteurs réels à froid/bac à eau si souhaité) – 30–40 min.

 

Indicateurs à suivre

  • Temps de détection & alerte.
  • Choix de l’agent (A/B/C/F/CO₂…).
  • Distance et balayage.
  • Réussite par scénario.
  • Couverture (nb formés/ an par site).

 

 

Erreurs à éviter & meilleures pratiques

À éviter

  • N’utiliser que la VR sans ancrage théorique : le geste doit avoir du sens.
  • Scénarios génériques qui ne reflètent pas vos vrais risques.
  • Pas de debrief : sans feedback, on perd la moitié du bénéfice.
  • Ignorer la traçabilité (listes, étiquettes, registre, preuves de formation).

 

Bonnes pratiques

  • Adapter les scénarios : cuisine, atelier, serveurs, parking, stockage.
  • Mixer VR + micro-théorie + debrief + (option) bac à feu.
  • Planifier par vagues courtes pour limiter l’arrêt d’activité.
  • Mesurer (tableau de bord) et réviser tous les 12 mois.
  • Communiquer en interne (affiches, quiz, rappels) pour ancrer les réflexes.

 

 

Conclusion

La formation incendie en réalité virtuelle n’est pas un gadget : c’est un accélérateur d’apprentissage qui réduit la logistique, augmente la couverture, améliore les gestes qui sauvent et délivre un ROI mesurable. En Nouvelle-Calédonie, où chaque déplacement compte, c’est une solution efficace, flexible et durable.

 


👉 Contactez INCENDIE NC pour une démo VR/RA sur votre site et un mini-audit gratuit (30 minutes).
👉 Besoin d’un programme mixte VR + bac à feu ? Demandez notre plan sur-mesure.

 

 

FAQ

 

1) VR ou RA, quelle différence ?

La VR immerge totalement (casque). La RA superpose des infos virtuelles au réel (tablette/lunettes). Les deux servent la pédagogie : immersion vs guidage terrain.

 

2) Peut-on valider une formation réglementaire en VR ?

La VR complète la formation incendie. Selon vos obligations, on combine théorie, VR/RA et, si besoin, démonstration réelle (bac à feu, RIA). Nous cadrons le programme et la traçabilité.

 

3) Et le mal des transports ?

Les modules récents réduisent fortement l’inconfort. On ajuste les mouvements, on fait des pauses et on propose des scénarios fixes si nécessaire.

 

4) Combien de personnes par session ?

De 8 à 30 selon l’organisation. En pratique, des créneaux de 20–30 min par groupe tournant permettent de former toute une équipe dans la journée.

 

5) La VR remplace-t-elle le bac à feu ?

Pas forcément. Pour certains contextes, un tir réel reste pertinent. La force de la VR, c’est de multiplier les cas et de répéter sans risque ni logistique lourde.

 

 

Sources et liens

INRS – Incendie & explosion : principes de prévention et moyens de première intervention : https://www.inrs.fr

CNPP – Ressources techniques et retours d’expérience en prévention incendie : https://www.cnpp.com

NFPA – Guidance & insights on fire training and prevention (en) : https://www.nfpa.org

Budget prévention vs coût d’un sinistre

29/08/2025

Budget prévention vs coût d’un sinistre

Le contexte : pourquoi chiffrer, et pourquoi maintenant ?

Un incendie ne détruit pas “seulement” des biens. Il immobilise une équipe, casse une chaîne logistique, fait fuir des clients… et peut clore un exercice comptable en rouge vif. En NC, l’isolement relatif, les délais d’approvisionnement et certaines contraintes d’assurance accentuent l’impact d’un arrêt d’activité.

 

Chiffrer le coût sinistre incendie entreprise permet de :

  • Décider des priorités (matériel, maintenance, formation).
  • Dialoguer sereinement avec la direction/assureur.
  • Planifier un budget prévention crédible et mesurable.

 

Estimer le coût “réaliste” d’un sinistre : la méthode express (ALE)

Notre approche s’inspire des bonnes pratiques risques : ALE = SLE × ARO. Pas besoin d’être matheux, on détaille.

 

Étape 1 : calculer la perte unitaire (SLE)

La Single Loss Expectancy (SLE) = pertes directes + pertes indirectes pour un sinistre type.

 

Pertes directes (exemples)

  • Dommages matériels (locaux, machines, stock, informatique).
  • Intervention (déblai, décontamination, remise en état).
  • Franchises, pénalités contractuelles.
  • Pertes indirectes (souvent les plus fortes)
  • Arrêt d’activité (CA non réalisé − charges variables évitées).
  • Coûts supplémentaires : sous-traitance d’urgence, location d’un local temporaire, surcoûts logistiques (NC oblige).
  • Atteinte à l’image : retards, avis clients, annulations.

 

Formule SLE (pratique)

La Single Loss Expectancy (SLE) = pertes directes + pertes indirectes pour un sinistre type.

 

Étape 2 : estimer la fréquence (ARO)

La Annualized Rate of Occurrence (ARO) = probabilité qu’un sinistre survienne en un an.

Évaluation sur une échelle de 0 à 1.

 

Sources pour estimer :

  • Historique interne (quasi-incidents, départs de feu, non-conformités).
  • Nature de l’activité (cuisine pro, atelier solvants, batteries Li-ion, salle serveur).
  • État du site (entretien, formation, ordre/propreté, électricité).
  • Retours assureur, retours d’expérience métiers.

 

Règle terrain :

Si vous avez 1 départ de feu significatif tous les 5 ans → ARO = 0,5.
Un site sans incident depuis 10 ans mais mal tenu ? Ne mettez pas 0 : prenez 0,1 à 0,4 et documentez.

 

Étape 3 : calculer l’ALE (perte annuelle attendue)

ALE = SLE × ARO → c’est le coût du risque par an.
C’est ce chiffre que vos actions de prévention doivent “attaquer”.

 

Étape 4 : chiffrer la prévention (CAPEX + OPEX)

Additionnez ce que vous envisagez :

  • Maintenance & vérifs annuelles (extincteurs, RIA, BAES, SSI).
  • Mise en conformité (signalétique, compartimentage, détecteurs).
  • Formation manipulation d’extincteurs (classique ou VR/RA).
  • Procédures & organisation (permis feu, exercices d’évacuation).
  • Audit/conseil initial, puis suivi.

 

Étape 5 : calculer le ROI (et le payback)

  • Pertes évitées ≈ (ALE avant − ALE après).
  • ROI = (Pertes évitées − Coût prévention) / Coût prévention.
  • Délai de retour (payback) = Coût prévention / Pertes évitées annuelles.

 

Astuce :

Faites 3 scénarios (prudent / médian / ambitieux) et retenez le médian pour décider, le prudent pour la direction financière.

 

Exemples chiffrés (en francs Pacifique – XPF)

Cas 1 : Boutique (ERP M, 150 m², Nouméa)

Hypothèses SLE :

  • Dommages et remise en état : 1,5 M XPF
  • Perte de marge (5 jours d’arrêt, 120 k XPF/j) : 600 k XPF
  • Coûts additionnels (location stand temporaire, communication) : 200 k XPF
  • SLE = 2,3 M XPF
  • ARO (1 sinistre significatif / 10 ans) : 0,1
  • ALE = 2,3 M × 0,1 = 230 k XPF/an

Plan prévention

  • Vérif annuelle extincteurs + mise à jour signalétique : 60 k XPF/an
  • Formation extincteurs (10 pers.) : 80 k XPF/an
  • Total prévention : 140 k XPF/an

Gain estimé

  • ALE après (—40 %) = 138 k XPF/an
  • Pertes évitées = 92 k XPF/an
  • ROI = (92 − 140) / 140 = −34 % la 1ʳᵉ année → payback en 18 mois si on cumule avec d’autres actions (détection locale, rangement, check électrique) portant la réduction à −60 %.

 

Lecture :

sur petite structure, combinez low-cost + organisation pour dépasser le point mort rapidement (ordre/propreté, coupures d’urgence, check tableau élec).

 

Cas 2 : Hôtel type O (80 chambres)

  • SLE : dommages (niveaux + réseaux) 20 M XPF, pertes d’exploitation 10 jours × 1 M XPF/j = 10 M XPF, divers 1 M XPF → SLE = 31 M XPF
  • ARO (1/15 ans) : 0,067
  • ALE = 31 M x 0,067 = 2,08 M XPF/an

Plan prévention

  • SSI de catégorie adapté + compartimentage cuisine + maintenance : 1,2 M XPF/an (amorti inclu)
  • Formation équipes (guide-file/serre-file + extincteurs + exercices) : 300 k XPF/an
  • Total prévention : 1,5 M XPF/an

Gain estimé

  • ALE après (—60 %) = 832 k XPF/an
  • Pertes évitées = 1,25 M XPF/an
  • ROI = (1,25 − 1,5) / 1,5 = −17 % année 1, puis ROI positif à partir de l’année 2 (subventions/assurance possibles, image, ventes non perdues…).

 

À retenir :

Plus le coût d’arrêt est élevé, plus la prévention organisationnelle (procédures, formation, exercices) a un effet de levier rapide, y compris sur la prime d’assurance à moyen terme.

 

Erreurs courantes (et comment les éviter)

 

1) Sous-estimer l’arrêt d’activité

La marge perdue pèse souvent plus que la casse matérielle. Prenez des hypothèses réalistes (délais fournisseurs, location temporaire, replanification).

 

2) Mettre ARO = 0 (parce que “jamais arrivé”)

Remplacez par un plancher (0,05 à 0,1) si l’activité est exposée. Documentez votre choix (photos, rapports, RUS).

 

3) Tout miser sur le matériel, oublier l’humain

Un extincteur mal positionné + aucune formation = décor. Mixez matériel + organisation + formation.

 

4) Négliger la traçabilité

Sans registre, étiquettes, plans à jour, vous perdez en efficacité le jour J… et en crédibilité le jour de la commission.

 

5) Ne pas tester

Un exercice d’évacuation et un brief manipulation de 30 minutes valent des milliers d’euros de pertes évitées.

 

Meilleures pratiques ROI (checklist)

  • Cartographier vos risques (par zone) et créer une liste d’actions priorisées.
  • Mesurer SLE/ARO par scénario (cuisine, atelier, serveur, stockage).
  • Agir vite sur les “quick wins” : signalétique, dégagements, vérifs annuelles.
  • Former (classique ou VR/RA pour ancrer les réflexes).
  • Suivre les indicateurs : incidents, non-conformités, retours assurance.
  • Réviser l’ALE chaque année et ajuster les investissements.

 

Conclusion

Le coût sinistre incendie entreprise n’est pas une devinette : avec SLE × ARO, vous obtenez un budget prévention pragmatique, défendable et efficace. En Nouvelle-Calédonie, la clé est d’agir vite sur les fondamentaux, puis de monter en puissance (SSI, compartimentage, systèmes automatiques) selon votre profil de risque.

 

Contactez INCENDIE NC pour un mini-audit chiffré (30 min) et un plan d’action ROI priorisé.

 

FAQ

 

1) Comment estimer rapidement mon ARO ?

Partez de vos incidents passés, du type d’activité et de l’état du site. À défaut, utilisez un plancher (0,05–0,1) et ajustez chaque année.

 

2) Les assureurs acceptent-ils ce type de calcul ?

Oui, l’approche ALE est reconnue en gestion des risques ; l’important est de documenter vos hypothèses et vos actions.

 

3) Et si mon budget est très limité ?

Ciblez les quick wins : vérifs annuelles, signalétique, dégagements, brief manipulation. Souvent, −30 à −50 % d’ALE sont atteignables.

 

4) La formation VR/RA change vraiment quelque chose ?

Oui : meilleure mémorisation, bons gestes plus rapides. Idéal pour faire baisser la fréquence et la gravité.

 

5) Dois-je convertir tout en XPF ?

Oui pour décider localement : convertissez vos coûts et recettes en XPF, c’est plus parlant et plus simple à suivre.

 

Liens externes utiles : 

INRS – Incendie & explosion : principes de prévention et moyens de première intervention : https://www.inrs.fr

 

CNPP – Références techniques et retours d’expérience en prévention incendie : https://www.cnpp.com

 

Service-Public.fr – Sécurité incendie en entreprise : obligations & prévention : https://www.service-public.fr

 

Le guide extincteurs en Nouvelle-Calédonie

28/08/2025

Le guide extincteurs en Nouvelle-Calédonie

Pourquoi les extincteurs sont (vraiment) stratégiques

 

Un extincteur n’est pas qu’un cylindre rouge qui prend la poussière. C’est votre première réponse face à un départ de feu. En Nouvelle-Calédonie, les environnements sont variés : commerces, ateliers, hôtels, ERP, chantiers… Les risques changent, les extincteurs aussi. Le bon modèle au bon endroit, vérifié au bon moment : c’est la base d’une sécurité efficace et d’une conformité sans stress.

 

À retenir

Les extincteurs font partie des moyens de première intervention.

Leur efficacité dépend du type, de l’emplacement et de la maintenance.

Une vérification annuelle par un professionnel est attendue par la réglementation et les assureurs.

Choisir, positionner, maintenir : la méthode INCENDIE NC


Choisir le bon type d’extincteur

Chaque feu a son « menu » d’agent extincteur. Voici l’essentiel pour décider sans hésiter.

 

Les grandes familles

  • Eau pulvérisée (avec ou sans additif) : Polyvalent pour feux de classe A (solides : bois, papier, carton). Avec additif, il gagne en efficacité.
    À éviter sur équipements électriques sous tension.
  • CO₂ (dioxyde de carbone) : Idéal pour équipements électriques et armoires informatiques. N’endommage pas le matériel (pas de résidus).
    Attention : effet de souffle, froid intense ; se former avant usage.
  • Poudre ABC : Très polyvalente (A, B, C), efficace en extérieur et zones à risques multiples (ateliers, parkings).
    Inconvénient : salissant ; à éviter en cuisine, salle serveur, locaux propres.
  • Classe F (spécial huiles et graisses) : Conçu pour cuisines et friteuses. Neutralise les feux d’huiles sans projection.
  • Autres (ex. eau+additif diélectrique, mousse, agents propres) : À évaluer selon le site (musées, hôpitaux, salles blanches, batteries, etc.).

 

Raccourci utile

  • Bureaux/ERP généraux : Eau pulvérisée + CO₂ près des sources électriques.
  • Ateliers/garages : Poudre ABC + CO₂.
  • Cuisines : Extincteur classe F (et couverture anti-feu).
  • Locaux serveurs : CO₂ + politique de détection adaptée.

 

Bien positionner vos extincteurs (emplacements qui sauvent des secondes)

Un extincteur utile est visible, accessible et proche du risque. Ça paraît évident… jusqu’au jour où on découvre un ficus devant.

 

Principes clés

  • Visibilité : baliser avec une signalétique incendie normalisée (panneaux au-dessus et à hauteur des yeux).
  • Accessibilité : dégagé, sans obstacle ; accès en quelques secondes depuis les postes occupés.
  • Proximité : à proximité des sources de risque (tableaux électriques, cuisine, atelier, zone de charge batteries), mais hors zone d’embrasement direct.
  • Répartition : couvrir les circulations principales et chaque niveau ; penser aux issues et aux zones isolées.
  • Homogénéité : même logique d’un site à l’autre pour faciliter la formation.

 

Checklist express (emplacement)

  •  L’extincteur est vu dès qu’on entre dans la zone.
  •  Pas de meuble/plante devant.
  •  Pictogrammes en place et propres.
  •  À portée d’un adulte sans marche-pied.
  •  Proche du risque, sans y être exposé directement.

 

Maintenir la conformité (vérification et traçabilité)

Les extincteurs en Nouvelle-Calédonie doivent être contrôlés régulièrement pour rester opérationnels et conformes.

 

Votre routine recommandée

  • Contrôle visuel interne (rondes) : présence, scellés, pression, accessibilité, étiquettes.
  • Vérification annuelle : par un technicien qualifié, avec rapport et plombage.
  • Entretien périodique : selon notice fabricant et normes en vigueur (recharges, révisions, pièces d’usure).
  • Traçabilité : registre de sécurité, étiquette de contrôle, plan d’implantation mis à jour.

 

Astuce INCENDIE NC

  • Couplez la vérification annuelle des extincteurs avec la mise à jour de la signalétique et un rappel de 20 min de manipulation à vos équipes. 3 actions, un seul passage, plus de sérénité.

 

Exemples concrets en NC : quand la méthode fait la différence

Cas #1 : Hôtel à Nouméa (zones mixtes)

  • Problème : extincteurs dispersés, pas adaptés à la cuisine et locaux techniques.
  • Action : ajout d’extincteurs classe F en cuisine, CO₂ pour armoires électriques, repositionnement des eau pulvérisée dans les circulations, signalétique rénovée.
  • Résultat : contrôle de sécurité sans réserve, personnel rassuré et temps d’accès réduit.

 

Cas #2 : Atelier mécanique à Ducos

  • Problème : poudre ABC partout, mais zone de charge batteries et pont élévateur mal couverts.
  • Action : mix poudre + CO₂ près des risques électriques, dégagement des accès, formation pratique ciblée.
  • Résultat : départ de feu maîtrisé en moins d’une minute par un opérateur formé ; aucune blessure, activité reprise rapidement.

 

Erreurs à éviter & meilleures pratiques

Les erreurs classiques (à bannir)

  • Cacher un extincteur derrière un meuble ou une plante.
  • Un seul type pour tout faire (ex. poudre partout, y compris en cuisine).
  • Oublier la signalétique (quand ça brûle, on ne cherche pas, on voit).
  • Zapper la vérification annuelle… jusqu’au jour J.
  • Ne pas former le personnel (« on verra », fameux derniers mots).

 

Les bonnes habitudes (simples et efficaces)

  • Cartographier vos risques et faire un plan d’implantation.
  • Mélanger intelligemment les types d’extincteurs selon les zones.
  • Programmer la vérification annuelle + rappels automatiques.
  • Former vos équipes à la manipulation d’extincteurs (VR/RA possible).
  • Tenir à jour registre, étiquettes et plans.

 

Conclusion

Les extincteurs en Nouvelle-Calédonie ne sont pas un « achat obligatoire de plus ». Bien choisis, bien posés, bien vérifiés, ils protègent vos équipes, vos locaux et votre activité. Et surtout, ils vous évitent des sueurs froides lors des commissions de sécurité et des sinistres.

 

Contactez INCENDIE NC pour un audit extincteurs et un plan d’implantation sur-mesure.

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FAQ

1) Quelle est la fréquence de vérification des extincteurs ?

Une vérification annuelle par un professionnel est attendue, complétée par des contrôles visuels réguliers en interne.

 

2) Quel extincteur pour une cuisine professionnelle ? 

Un extincteur classe F (huiles/ graisses). Le CO₂ et la poudre ne sont pas adaptés aux friteuses.

 

3) Peut-on utiliser un extincteur à eau sur de l’électrique ?

Non, sauf modèles spécifiques diélectriques. En général, préférez le CO₂ pour le matériel sous tension.

 

4) Combien d’extincteurs dans un ERP ?
Cela dépend de la surface, des risques et de la configuration. On raisonne par zones : proximité des risques + couverture des circulations.

 

5) Qui peut réaliser la vérification annuelle ?
Un technicien qualifié d’une entreprise spécialisée, avec rapport et plombage conformes aux exigences en vigueur.

 

Quelques liens utiles 

 

Liens internes suggérés (site INCENDIE NC) : 

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Liens externes suggérés :

INRS – Équipements de première intervention (extincteurs) : https://www.inrs.fr

Service-Public.fr – Sécurité incendie en entreprise (prévention et obligations) : https://www.service-public.fr

Ministère de l’Intérieur – Sécurité civile : prévention incendie : https://www.interieur.gouv.fr